La sobriété foncière, un défi pour l’aménagement du territoire

La sobriété dans la consommation d’espaces, c’est l’idée de ne plus considérer le développement du territoire comme étant automatiquement dépendant de la consommation foncière, de sortir des logiques classiques de lotissement, de concilier les usages des sols entre agriculture, habitat, activité, biodiversité.

Il est possible d’agir sur la vacance des logements et commerces, d’optimiser l’utilisation du foncier, de renforcer les centralités - même les petites - de favoriser de nouveaux modes de déplacements comme le covoiturage, la mobilité solidaire, les vélos électriques…

Le premier enjeu, pour faire face au changement climatique, c’est de préserver au maximum les sols de l'artificialisation, car ils remplissent des fonctions indispensables pour le vivant : réserves de biodiversité, filtration et captage de l’eau, puits de carbone, etc.

Le deuxième enjeu, notamment dans les territoires péri-urbains et ruraux, c’est d’éviter de disperser l’habitat, les emplois, et les services, car cela allonge les déplacements, qui deviennent de plus en plus longs, problématiques et coûteux, pour l’environnement mais aussi pour les habitants eux-mêmes.

Pour faire face à ces deux enjeux, la clé réside d'abord dans la sobriété foncière, qui va viser à recycler des friches, remettre sur le marché des biens vacants, densifier des tissus existants, plutôt que de construire en extension sur des terrains nus. Cette clé ne peut être effective qu’à la seule condition que les collectivités se saisissent de la question du foncier pour anticiper l’aménagement et favoriser cette cohérence. Cela passe par une bonne connaissance du foncier d’une part et des attentes du territoire d’autre part, et de croiser les deux.

Je veux en savoir plus sur la sobriété foncière, je clique ici : https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/sobriete_fonciere_-_vers_le_zero_artificialisation_nette_zan_des_sols_0.pdf